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5 questions à Luc «Scout» St-Germain

Luc St-Germain du Bonhomme à lunettes

Apprenez à connaître les gens derrière vos lunettes. L’employé du jour : un scout d’expérience!

Nom : Luc St-Germain

Surnom : Scout

Années d’expérience : 44 ans (!) dont les 35 premières comme opticien

Territoire : Mile End

Notre collègue Luc St-Germain n’était pas très chaud à l’idée de répondre à nos questions. Pourtant, avec plus de 40 années d’expérience, il en aurait long à raconter! Tout comme Gino, Bernard et Luc Sauvageau, il contribue généreusement aux 500 années cumulées d’expérience de nos opticiens. Et comme ses illustres collègues, son expérience est un précieux atout tant pour les clients que pour les plus jeunes opticiens. Apprenez à connaître notre scout, qui est toujours prêt… à donner un coup de main :

Devenir opticien, c’est arrivé comment?

Pour faire une histoire courte : fallait que je travaille. J’avais déjà réussi plusieurs cours en Sciences pures et je cherchais un programme qui allait me permettre d’accéder rapidement au marché du travail. C’était la fin des années 70, le programme d’orthèses visuelles venait de commencer et ça me paraissait être une solution pragmatique.

Comment est-ce que tu t’es retrouvé au Bonhomme à lunettes?

Croyez-le ou non, c’est grâce au Reader’s Digest! J’étais dans la salle d’attente de mon chiro et je suis tombé sur un article qui parlait de Philippe et du Bonhomme à lunettes. C’était à un moment où je sentais que j’avais besoin de vivre autre chose au niveau professionnel. On parle du printemps 2012 avec les étudiants dans les rues et la question de la justice sociale au cœur des discussions. En plus, j’avais un oncle qui était Franciscain, un ordre de l’Église Catholique dédié aux services des pauvres. Donc j’étais déjà sensible à la notion d’aider son prochain disons.

Raconte-nous l’histoire derrière ton surnom?

Honnêtement, j’ai aucune idée. Peut-être parce que je suis un peu trop straight. Faudrait demander à Philippe. Ce qu’on a fait. Voici sa réponse : « C’est parce que Luc est un gars fiable, drette, du genre culotte courte et bas remontés. Quand je l’ai baptisé ainsi sa conjointe, qui travaillait aussi ici, a rapidement approuvé. En plus, il est devenu Vice-président aux surnoms par la suite.»  S’il existe un titre prestigieux dans l’organigramme du Bonhomme, c’est bien celui-là!

Qu’aimes-tu le plus dans ton travail?

Aider les gens. Dans les premières années du Bonhomme à lunettes, un gros pourcentage de nos clients était sur l’aide sociale. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui alors qu’on a des clients avec différents budgets mais à ce moment-là, c’était le cas. De pouvoir aider de cette façon, ça me donne un sentiment du devoir accompli. Quand j’ai commencé, c’était assez courant de tomber sur des gens qui avaient passé 3-4 ans sans lunettes parce que c’était tout simplement trop cher pour eux. Tout ça pour dire que je me sens beaucoup plus utile ici que dans mes emplois précédents.

As-tu une histoire à nous raconter qui t’a permis de faire une différence dans la vie d’un client?

Je me souviens d’une maman qui tirait le diable par la queue comme on dit et qui est venue chez nous pour des lunettes pour son fils. On s’est installé et j’ai commencé à sortir des montures. Quand le petit gars a appris que toutes nos montures étaient le même prix, il était tellement heureux. Parce que pour la première fois, il pouvait choisir la monture qu’il désirait sans avoir à se restreindre à la section «en spécial». Je vais toujours me souvenir de lui…