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5 questions à Bernard «Docteur Patate» Champagne

Bernard

Apprenez à connaitre les opticiens derrières vos lunettes. L’opticien du jour: le vénérable

Nom : Bernard Champagne

Surnom : Docteur Patate

Années d’expérience :  plus de 30 ans

Territoire : Granby -Sorel-Tracy – Iberville – St Hyacinthe

Au Bonhomme à lunettes, nous avons une équipe d’opticiens expérimentés. Malgré cela, le parcours de notre collègue Bernard Champagne ne peut faire autrement que sortir du lot. En effet, Bernard a fondé son premier bureau d’optique alors que certains de ses collègues n’étaient pas encore au monde. Quand il raconte une histoire, on a immédiatement envie de partir un feu et de se réunir autour avec des guimauves. Les gens de la Montérégie et des Cantons-de-l’Est qui ont la chance de l’avoir comme opticien peuvent compter sur un vrai pro dont l’expertise n’est plus à faire. Ses collègues du Bonhomme ont aussi la chance de pouvoir bénéficier des vastes connaissances et du vécu de notre cher Docteur Patate. On souhaite vivement le garder en un seul morceau!

DEVENIR OPTICIEN, C’EST ARRIVÉ COMMENT ?

C’est une histoire intéressante ! Au départ, j’étudiais les moteurs d’avion. Faut comprendre aussi que j’ai de gros problèmes de vue. Un jour, mon ancien coloc Monsieur Chamberland, qui était prof de math, a décidé de tout lâcher pour devenir opticien. C’est là que j’ai allumé. Je me suis dit que j’allais pouvoir très bien servir les clients, parce que je les comprendrais particulièrement bien.

PEUX-TU NOUS PARLER DE TON IMPRESSIONNANT PARCOURS ?

Une fois que j’ai fini mon cours, je suis parti en affaires. J’ai eu mon premier bureau en 1980. Disons que ça ne marchait pas trop, mais ça ne nous a pas empêchés, mon partenaire Jacques et moi, d’en acheter un deuxième. Avec ça, on a réussi à tirer notre épingle du jeu. Les plus vieux vont se souvenir qu’au début des années 80, avec les taux d’intérêt et l’inflation, ce n’était pas facile. On est devenu meilleur en affaires à cause de ça, disons. Après un certain temps, mon partenaire et moi on s’est séparés. J’ai gardé un bureau, puis j’en ai acheté un second sur l’avenue Mont-Royal en 1983. Avec ça, j’avais ce qu’on appelle du «volume».

C’est drôle à imaginer maintenant, mais à l’époque, on n’avait pas le droit de faire de la pub. On a cependant trouvé le moyen d’en faire quand même. On était placé pas très loin de la fille en bikini dans les pages du Journal de Montréal. Ça bien marché et par la suite, je suis devenu un des premiers associés de New Look au début des années 90. Maintenant qu’on avait le droit de faire la pub, c’est là que la notion de marketing a vraiment pris son envol. Cela faisait partie de mes tâches pendant un moment.

Pour différentes raisons, j’ai vendu en 1999. Par la suite, j’ai pris une sorte de pause. J’ai fait de la consultation, j’ai eu une compagnie de chaises médicales. Il m’est arrivé toutes sortes de malchances au cours des années, donc avoir une compagnie de chaises médicales, c’était encore une fois une façon de devenir mon propre client. J’ai aussi prodigué un service de lunetterie à petite échelle, souvent dans des centres de soins par exemple. Puis là un jour, en regardant Les Naufragés des villes, je suis tombé sur une entrevue avec Philippe. Tout de suite je me suis dit : « c’est ça que je veux faire ».

EST-CE QU’IL Y A UNE HISTOIRE INTÉRESSANTE DERRIÈRE TON SURNOM ?

Quand je disais tout à l’heure qu’il m’est arrivé plein de malchances, je suis sérieux. Je me suis entre autres blessé à la moelle épinière. Beaucoup de problèmes avec mon dos. On m’a surnommé Docteur Patate parce que comme le fameux jouet Monsieur Patate, y’a plusieurs éléments de mon corps qui ont été réparés au fil du temps.

QUEL EST TON CONSEIL NUMÉRO 1 POUR LES CLIENTS ?

On a deux oreilles et une bouche. À la base, tu dois écouter les besoins de tes clients. L’écoute, c’est très important. Par la suite, tu trouves des solutions pour ses problèmes. Donc mon conseil n’est pas tant pour les clients que pour les opticiens : écoutez avant tout. C’est ça la clé.

QU’EST-CE QUI FAIT QUE TU AIMES TRAVAILLER AU BONHOMME?

Ce que je répète souvent (y compris dans cette vidéo) : « On n’est pas sérieux, mais on est professionnels » Il y a une joie de vivre au Bonhomme qu’on ne retrouve pas ailleurs. Puis il y a les prix, qui sont imbattables à mon avis. Sans parler du service, qui est excellent, justement parce que nous sommes à l’écoute.

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